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Automne 2019

Un rappel, une mauvaise nouvelle et du recul...
Détail de Birds and Flowers of Four Seasons 03: Autumn Araki Jippo (1917) artsandculture.google.com

En cet équinoxe, je ferai court sur les rappels de dates, je n’irai pas par quatre chemins pour annoncer une mauvaise nouvelle, et je prendrai un peu de recul sur une belle aventure.

Le rappel. Quelles sont les deux dates à retenir en automne ?

Si je regarde la newsletter d’automne que j’ai écrite il y a un an, j’y résumais déjà les deux choses à retenir en cette période de l’année. À savoir :

  • Si vous avez besoin de faire agréer votre société au Crédit Impôt Innovation car vos clients vous le demandent (ou parce que vous avez envie de leur faire la surprise), c’est encore possible pour 2019 mais vous n’avez que jusqu’au 30 septembre tic-tac tic-tac tic-tac… ;
  • Si vous clôturez au 31/12 et que vous souhaitez sécuriser votre projet dans un futur Crédit Impôt Recherche ou Crédit Impôt Innovation, c’est jusqu’au 3 novembre et donc il serait sage de s’y mettre.

Dans les deux cas, si c’est la panique et même si ça ne l’est pas, je serai toujours là pour vous aider si vous en avez besoin.

La mauvaise nouvelle. 43 au lieu de 50%

De l’eau à coulé sous les ponts depuis mon message optimiste du 28/06 sur la réforme du CIR. Puisque l’on parle désormais d’un coup de rabot sur les frais de fonctionnements forfaitaires. Ces derniers passeraient de 50% à 43% à compter de l’année civile 2020.

Pour mémoire, ces frais de fonctionnement servent à couvrir vos dépenses quotidiennes : vos achats de fournitures, vos locaux, l’électricité, etc. Pour la plupart d’entre vous, ces 50% de frais de personnel représentent bien plus que vos frais réels et ce poste de dépenses éligibles est donc souvent une belle aubaine. Bercy n’est pas dupe et a décidé de diminuer mécaniquement toutes les assiettes des dépenses éligibles de tout le monde en portant la part du fonctionnement à 43%. Ce n'est donc pas la proposition de réforme la plus injuste qui ait été proposée et ces 43% représentent encore et toujours bien plus que les frais réels d’une startup qui fait très attention à ses dépenses.

Mais ça reste une mauvaise nouvelle...

Le moment recul. Isatis souffle sa 3ème bougie

Isatis va avoir trois ans le 10 octobre prochain. L’âge de rentrer à la maternelle. L’âge où l’on considère surtout que le cap de la survie a enfin été franchi pour une société.

Et je ne vais pas cacher ma joie, car Isatis va vraiment très bien. En trois ans, le chiffre d’affaire a bien décollé. Aujourd’hui, ce sont principalement mes clients et partenaires historiques qui me présentent tous mes nouveaux clients. Et quand j’ai demandé des témoignages pour mettre sur la page d’accueil du site de la société, j’ai été plus que comblé par vos réponses… Mais il ne s’agit pas de ça. (enfin pas que, car on ne va pas se mentir…)

Le petit plus supplémentaire, c’est le constat que j’ai réussi à créer quelque chose d’original dans mon business. Et je ne vais pas vous mentir, tout n’était pas prévu à l’avance.

C’est en regardant une série intitulée Losers sur Netflix que j’ai pu l’autre jour relire mon parcours avec un autre angle et apprécier le chemin parcouru.

Losers est une série de reportages sur d’anciens sportifs qui n’ont rien fait comme prévu, volontairement ou non. Chaque épisode nous montre comment tout aurait dû dégringoler, mais comment et pourquoi cela n’as pas été le cas.

Super intéressant.

Mon instant loser, c’est quand j’ai décidé de monter une petite société de conseil en Crédit Impôt Recherche alors que je venais de quitter une grosse société de conseil en Crédit Impôt Recherche. C’est quand j’avais perdu la motivation à chiffrer et rédiger des dossiers et que j’allais recommencer à chiffrer et rédiger des dossiers. C’est ce rendrez-vous un vendredi matin où j’ai rencontré quelqu’un avec qui je n’avais pas la moindre envie de travailler (Vous savez, celui qui vous dit « dans le dossier, vous inventerez, vous savez bien ce qu’il faut leur écrire pour que ça passe… »), qui me proposait ce qui pouvait devenir mon tout premier contrat et à qui j’ai dit non le lundi suivant après avoir passé tout un weekend à me dire que tout de même, je n’avais pas encore un seul client et que j’allais fermer la porte au premier qui m’ouvrait la sienne…

Une fois que j’ai eu dit non à ce que je ne voulais plus que l’on me demande, j’ai commencé à expliquer à tout le monde comment je voulais faire. C’est en étant devenu clair sur ce qui était important à mes yeux que j’ai su inventer un truc original.

J’ai pas disrupté le consulting avec ça, mais j’ai proposé autre chose et c’était déjà pas mal.

Et je trouve chouette de partager avec vous toutes ces pensées dans ces petites newsletters. Et j’espère ne jamais vous lasser, car j’ai l’intention de porter Isatis encore beaucoup plus loin.

Allez, rendez-vous en décembre pour fêter l’arrivée de l’hiver et regardez Losers, c'est vraiment pas mal.

Merci à vous !

Losers. La bande annonce

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